Les visages sont souvent marqués par l'intensité des efforts, burinés par les brises ou embruns ; d'eux émanent une force physique saine et bien gérée. Lieux de relâche les pontons sont le fief. Souvent silencieux ces pros s'expriment en leur langage de PECHOUS. Ils pèsent leurs mots... tout simplement.


Yvon est à l'aise. Bien campé sur les jambes il raconte son travail. La certitude d'un vaste tour d'horizon sur la profession me conforte. Dans le poste de pilotage (ROUF de son SAPHIR) les réponses arrivent précises. Ce délégué a réussi avec ses collègues et la CCI, un remodelage des conditions d'accostage, de sécurité, de modernisation. Les points d'eau, les boitiers de raccordement électrique font oublier les temps de la débrouille.


Noël (Nono pour les intimes) habite le port depuis fort longtemps, mais vient de l'île de SEIN. Fils, petit-fils, arrière petit-fils, arrière-arrière petit-fils de pêcheurs il a lui-même tâté le gros. Son grand est marin hauturier. Les canots, les méthodes et les outillages de bord ont évolué. En mémoire pour ces baroudeurs des mers, il raconte... Se raconte...


Il relève sa manche... Le bras m'accapare, me tourmente : les énormes stigmates figent une tragédie vécue par cet homme. La mer est dure avec ceux qui vivent de ses ressources. En toute simplicité Jean-Michel raconte le long périple de traitements et opérations. Quelle admiration n'a-t-il pas pour ce jeune médecin décidé à sauver son membre ?


Le diaporama nous fait vivre ce métier, en long, en large ! Que dire de plus si ce n'est de vous donner rendez-vous sur un autre dossier PÊCHE en DIRECT. Visionnons en silence.

Merci aux archives municipales, à Richard, à Noël, à Goulven, à Jean-Claude. Droits réservés. Les vues modernes et les textes sont d'Yffic Dornic. Nous sommes le 16 février 2008.