En voulant remercier Brest de l'accueil reçu en 1856, Napoléon III créa cette structure dans l'anse de PORSTREIN; les aménagements durèrent de 1861 à 1889. Vu son positionnement géographique et la proximité de la Marine, il n'aura, jamais, l'ambition d'être un concurrent des gros sites... Ni même des Nantes, Rouen, Le Havre, Marseille. Cependant bien des gens lui sont ou seront reconnaissants d'exister. Admirez ces vues en cliquant et naviguant sur elles. Passion humaine... Aujourd'hui nous sommes le 5 décembre 2006. J'aurai à revenir sur les dates phares de ce travail de conquête sur les eaux. Des plans de 1694 et 1720 nous permettent de lire la mémoire de notre PORT DE.

Plan de 1694

Vision d'un site en attente du port De. Bien, ils ne sauront jamais que Porstrein allait devenir un remblais, un village, une vérité économique... Mais çà devait mûrir des projets, en ce temps-là.

Plan de 1872

Napoléon III a décrété en 1856 la création du port marchand qui va être ouvert courant 1865 en remplacement des rives de la Penfeld. Ce plan n'a bien évidemment aucune présentation de la réalité du site. Des maisons de pêcheurs existaient au long des murailles.

En 1919

Les Américains voyaient grand pour Brest, car ils ont créé une utopie ? Pas vraiment ; ils avaient dessiné en 1917 une immense ville nouvelle dotée d'une cité ouvrière dans le périmètre compris entre les quais minéraliers actuels et au-delà de la digue sud du port. Une conquête pierreuse de l'homme sur la rade. Les puissantes volontés d"expension sont une reprise (en partie) de ce plan. Pour information de cette avancée rejoignez vite les déclarations de Monsieur Kuhn. Vous pouvez naviguer sur les vues de 1919, 1929, 1950, 2004, grâce au carré rouge, afin d'apprendre le façonnage du travail de nos anciens.

En 1929

Le crash boursier a sévi. Mais les bateaux transportent des fûts de vins, des denrées diverses, des pommes de terre, des farines, etc. Une main d'œuvre de dockers, charbonniers, caréneurs et autres trouve ici un travail souvent dur, âpre. Mais ils vivent.

En 1950

Voilà le temps de la reconstruction qui élimine petit à petit les blessures de l'affreuse agression nazie, des bombes alliées, de la néantisation de la ville ravagée. Le mouvement vers un import-export est inéluctable. Se profilent des marchés nouveaux: agrumes, grumes, poudre de lait, viandes, volailles, matériel divers, soja et manioc, engrais, clinkers. Un vrai port est né. Et maintenant ?

En 2004

Les marchés se délitent, la concurrence fait des ravages... Pas d'affolement pour le trafic qui s'investit dans le conteneur frigorifique, le vrac. La manutention est en plein désarroi car la modernisation obligatoire laisse des traces. Les responsables sont au devant du problème et projettent l'avenir, qui de par sa réussite fera du PORT DE un relais maritime très recherché par les armateurs. Pour la population ouvrière et les entreprises, je le souhaite de tout mon cœur.

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